Oui, les déficits non encore imputés sont perdus en cas de décès de l’exploitant individuel : le décès est assimilé à une cession / cessation d’activité.
En effet, en principe, un contribuable ne peut déduire un déficit que s'il l'a personnellement subi. Ce principe doit toutefois être combiné avec la règle d'imposition par foyer fiscal.
CGI, art. 201, 4 & BOI-IR-BASE-10-20-20 § 1 et 10
Les héritiers
Les héritiers de l’exploitant, qu’ils continuent ou non l’exploitation, ne peuvent reprendre pour leur compte les déficits antérieurs non encore imputés.
Le conjoint survivant
Pour le conjoint survivant, la prise en compte des déficits antérieurs non encore imputés sur ses déclarations personnelles postérieures au décès varie en fonction de la situation :
CGI, art. 201, 4
CGI art. 204
BOI-IR-BASE-10-20-20 § 1 et 10
BOI-IR-BASE-10-20-20 § 20
BOI-IR-BASE-10-20-20 § 130
BOI-IR-CESS-10 §190 et 200
BOI-BIC-CESS-20
CE 5 juin 1937 n° 54961
RM, Fosset du 3 mai 1984